Revue

Revue

Séoul, la capitale du partage ?

L’économie du partage, ou économie collaborative, suscite une attention croissante depuis quelques années. Le concept est peut-être nouveau, mais il désigne des pratiques pourtant très anciennes, reposant sur l’échange et la mutualisation de biens, services et connaissances entre individus. Si ces activités font l’objet d’un regain d’intérêt, c’est parce qu’elles ont été renouvelées par les technologies, qui ont permis l’apparition de services de mise en relation, et ont ainsi contribué à recréer du partage là où il avait parfois disparu, notamment dans les villes.

Ces pratiques, qui ont longtemps reposé sur la spontanéité (prêter sa perceuse au voisin, partager un trajet avec un autostoppeur…), sont donc désormais facilitées par des intermédiaires, des facilitateurs de la mise en relation, sites Internet ou applications qui nous proposent d’utiliser la machine à laver du voisin ou de louer notre sorbetière qui prend la poussière. Elles invitent les consommateurs à repenser leur rapport aux objets, à la propriété, ainsi que leurs relations avec les autres et les communautés.

Pour les pouvoirs publi...