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Relents de fascisme(s). De l’usage du mensonge en politique

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Cet article fait partie de la revue Futuribles n° 431, juillet-août 2019

À l’issue des élections européennes de mai 2019, les partis d’extrême droite ont vu le nombre de leurs sièges au Parlement européen tripler, comparé au scrutin de 2014. Ce résultat confirme qu’un peu partout en Europe, les partis ultranationalistes et populistes progressent et intègrent démocratiquement les institutions qui nous gouvernent. Néanmoins, il ne faut pas se leurrer sur le profil de ces partis, comme le montre ici André-Yves Portnoff en s’appuyant sur l’exemple italien : ils n’ont d’arguments démocratiques que de façade et sont experts dans la manipulation des foules et de la vérité. Ainsi en va-t-il des néofascistes italiens qui, par une relecture très personnelle de l’histoire et du passé mussolinien, véhiculent des contre-vérités et usent de la désinformation pour attirer les suffrages, tout en entretenant des systèmes de collusion et de corruption très éloignés de leurs discours vertueux. Ce forum vise à démonter ces stratagèmes et à alerter sur des méthodes qui pourraient essaimer dans d’autres mouvances extrémistes.

#Corruption #Démocratie #Extrémisme #Idéologie politique