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L'intelligence stratégique : propos d'un analyste. Le métier du renseignement

Cet article fait partie de la revue Futuribles n° 255, juillet-août 2000

Actuellement en poste à l’état-major général de l’armée suisse à Berne, le colonel Baud a assuré pendant plus de sept ans une fonction d’analyste dans le service de renseignement suisse. Auteur d’une Encyclopédie du renseignement et des services secrets et, plus récemment, d’une Encyclopédie du terrorisme (Paris : Lavauzelle, respectivement 1997 et 1999), il a bien voulu se prêter à une interview conduite, pour Futuribles, par Jérôme Marchand.
L’entretien porte d’abord sur le métier du renseignement (qui rejoint à maints égards celui de la veille stratégique) et les compétences particulières qu’il requiert, en particulier en termes de curiosité intellectuelle, et donc d’ouverture d’esprit, de recul par rapport aux événements, donc de bon sens, mais aussi de capacité d’anticipation.
Le colonel Baud nous fournit ensuite un rapide panorama critique des instances en charge d’une fonction de renseignement, de ce qui fait leur force et leur faiblesse, notamment dans le contexte géopolitique radicalement nouveau de l’après-guerre froide.
La troisième partie de l’entretien porte principalement sur les menaces nouvelles qui caractérisent la période actuelle, dont la nature est sensiblement différente de celles d’hier, en raison particulièrement de l’imbrication croissante entre les questions de sécurité intérieure et extérieure, de caractère à la fois civil et militaire.

#Géopolitique #Veille