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Les villes qui gagnent, les villes qui perdent. Forces et faiblesses des régions métropolitaines européennes

Cet article fait partie de la revue Futuribles n° 354, juillet-août 2009

Quelles sont les villes européennes les plus attractives, où se situent-elles et quelles sont les raisons qui justifient ou participent à leur attractivité ? Christian Vandermotten, qui travaille sur ces questions depuis longtemps dans le cadre de l’IGEAT, propose ici divers éléments de réponse à partir des travaux de comparaison internationale réalisés par l’IGEAT.
Outre les comparaisons de produit intérieur brut par habitant, il se fonde sur deux indices : l’indice fonctionnel et celui d’internationalisation, qui permettent d’apprécier les atouts concrets d’une ville ou d’une aire urbaine (connectivité, présence de sièges sociaux d’entreprise, économie de la connaissance, tourisme, patrimoine?). Cela permet de dresser un classement des villes les plus internationalisées et aux fonctions les plus fortes, dans lequel arrivent en tête de grandes aires métropolitaines (Londres, Paris, Rome, Madrid, Amsterdam, Bruxelles, Munich?), certaines capitales d’Europe centrale ou orientale (Prague, Budapest, Varsovie?) ; mais dont se détachent deux « frustrés » des bénéfices de l’ouverture à l’Est (Berlin et Vienne), ainsi qu’un certain nombre de perdants, essentiellement des villes et conurbations de vieille tradition industrielle (Manchester, Liverpool, Lille, la Ruhr?). Mais attention, souligne l’auteur : la prospérité renouvelée des grandes métropoles européennes ne doit pas faire oublier les défis sociaux qui restent à relever (intégration des populations immigrées, gouvernance, mobilité?). Et de conclure sur les différents éléments qui constituent les conditions des succès urbains dans les domaines économique, social, patrimonial, environnemental, etc.

#Compétitivité #Europe #Villes