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Les risques de pandémie grippale : 2009 et après...

Cet article fait partie de la revue Futuribles n° 363, mai 2010

En mars 2009, la grippe A (H1N1) se déclare au Mexique. Fin mai, elle a déjà tué 45 Mexicains, en a contaminé près de 3 800 et plus
de 10 000 cas confirmés sont recensés à travers le monde, dont environ 5 500 aux États-Unis 2. Le 11 juin, alors que le virus touche désormais plus de 27 000 personnes dans 74 pays, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) déclare une alerte maximum de niveau 6, c’est-à-dire l’état de pandémie mondiale. Cette pandémie s’est traduite par une « épidémie très active, de gravité modérée, mais atypique au plan temporel », précisent ici William Dab et Nina Testut, qui insistent sur le caractère imprévisible de l’évolution de l’ensemble des virus grippaux. « La gestion des épidémies de grippe est fondamentalement une gestion de l’incertitude », soulignent les auteurs. Et « il est impossible de gérer un risque de sécurité sanitaire comportant une part importante d’incertitude sans la confiance des parties prenantes ».
Au regard de ce constat, William Dab et Nina Testut font un premier bilan de la gestion de la pandémie en France, définissent les raisons et le rôle « du déferlement de polémiques » qui accompagne la crise sanitaire depuis l’été dernier, et se penchent sur la façon dont les Français ont perçu ces différents éléments. « Ce virus A (H1N1) aura finalement été un remarquable analyseur de la société française », comme le montrent ici les deux auteurs.

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