La 12e édition du rapport Top 10 Emerging Technologies du Forum économique mondial (la première date de 2011) est parue en juin 2024. Elle vise à identifier 10 technologies susceptibles d’avoir un impact significatif sur les économies et sociétés. Plus de 300 experts des Global Future Councils du Forum et plus de 2 000 rédacteurs en chef d’institutions de premier plan, par l’intermédiaire du réseau Frontiers, ont contribué à cette édition.
Les technologies émergentes retenues sur la liste de 2024 ont été sélectionnées par le biais d’une enquête basée sur des critères de nouveauté, de pertinence, d’étendue et de pouvoir de transformation pour les sociétés et les économies. Les 10 lauréats sont :
- L’IA au service de la découverte scientifique, par exemple pour la compréhension et le traitement de maladies, l’innovation en termes de matériaux, la compréhension du corps humain.
- Les technologies de protection de la vie privée comme les données synthétiques, créées artificiellement et donc exemptes de données sensibles ou personnelles, mais avec des caractéristiques très proches de données réelles.
- Les surfaces intelligentes reconfigurables (RIS), qui transforment des surfaces ordinaires en composants intelligents pour la communication sans fil.
- Les stations de plate-forme à haute altitude, qui utilisent des ballons, des avions, des dirigeables et peuvent par exemple étendre l’accès au réseau mobile à des régions éloignées, ou servir à la surveillance de zones étendues.
- La détection et la communication intégrées dans un seul système, pour limiter les chevauchements et la multiplication des équipements. Elles participent à l’optimisation de l’efficacité matérielle, énergétique et financière des systèmes tout en permettant de nouvelles applications, par exemple dans le domaine de l’agriculture raisonnée, l’urbanisme ou la conservation de l’environnement.
- Les technologies immersives pour le secteur du bâtiment, qui permettent aux concepteurs et aux professionnels de la construction d’améliorer la précision, la durabilité et la sécurité des projets, en vérifiant la congruence entre le physique et le numérique.
- L’élastocalorique, à partir de matériaux qui libèrent et absorbent la chaleur sous l’effet des contraintes mécaniques, et qui offrent ainsi une alternative durable aux technologies actuelles de refroidissement.
- Les microbes capteurs de carbone, qui convertissent les émissions en biocarburants et qui pourraient contribuer aux démarches visant à atténuer le changement climatique.
- Les aliments alternatifs pour le bétail à base de protéines unicellulaires, d’algues et de déchets alimentaires.
- La génomique au service des transplantations d’organes génétiquement modifiés.
