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Le Royaume-(dés)Uni et ses frontières

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Cet article fait partie de la revue Futuribles n° 419, juillet-août 2017

Dans la foulée du référendum britannique de juin 2016 ayant donné une majorité de voix en faveur du Brexit, l’article 50 du traité sur l’Union européenne (UE) a été déclenché le 29 mars 2017 en vue d’organiser le départ du Royaume-Uni de l’UE. Londres et les 27 autres pays membres de l’Union disposent de deux ans pour préparer la sortie effective du Royaume-Uni.

Au-delà de ses conséquences économiques et sociales, régulièrement évoquées et commentées, le Brexit pourrait aussi déboucher sur un retour de la conflictualité en Europe, comme le souligne cette tribune de Jean-François Drevet. Car si l’un des paris les mieux tenus par l’UE depuis sa création est sans conteste la préservation de la paix sur le continent européen, il ne concerne pas seulement les relations entre les États membres fondateurs (à commencer par la France, l’Italie et l’Allemagne), mais également le règlement de plusieurs différends territoriaux impliquant le Royaume-Uni dans sa structure plurinationale et dans ses relations avec d’autres États européens. La mise en œuvre du Brexit pourrait réveiller un certain nombre de ces conflits que l’UE avait permis d’apaiser, en particulier à Chypre, Gibraltar ou en Irlande du Nord. C’est ce que montre cette tribune, et c’est aussi ce que les négociateurs britanniques et européens doivent garder à l’esprit lors de l’établissement des modalités de sortie du Royaume-Uni.

#Diplomatie #Relations internationales #Royaume-Uni