Jacques Berque – dont les remarquables travaux sur le monde arabe sont mondialement respectés – montre ici combien la France, en se ralliant aux États-Unis dans la guerre du Golfe, a manqué l’occasion qu’elle eut pu saisir d’exercer, au plus grand bénéfice de tous, un rôle réel de médiation et combien de surcroît elle y perdit de crédit aux yeux de ses partenaires naturels que sont les pays arabes et maghrébins en particulier.
Au travers de cet article mettant en relief tous les inconvénients liés à la position adoptée par la France, le lecteur mesurera non seulement l’amertume naturelle d’un grand expert arabisant, mais aussi l’ampleur du » désenchantement » et de la défiance qui en résulte dans les rapports franco-arabes.
» Rien n’est jamais absolument perdu » souligne néanmoins l’auteur pour finalement ouvrir la voie à un renouveau du dialogue au travers de la Méditerranée.
L'avenir des relations franco-arabes
Cet article fait partie de la revue Futuribles n° 154, mai 1991