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L'avenir des énergies renouvelables marines. Synthèse de l'étude prospective Ifremer sur les énergies renouvelables marines à l'horizon 2030

Cet article fait partie de la revue Futuribles n° 345, octobre 2008

Les questions énergétiques font de plus en plus souvent la une de l’actualité, tant le défi est grand face au changement climatique et à la raréfaction annoncée des énergies fossiles. Dans ce contexte, la promotion des énergies renouvelables va croissant, comme en témoigne l’objectif affiché par la France et l’Union européenne de produire 20 % de l’énergie consommée à partir de sources renouvelables d’ici 2020.
Parmi les différentes énergies renouvelables, l’océan constitue un immense réservoir (énergie des courants, des marées, des vagues, éolien, biomasse marine, etc.) et un véritable atout pour les pays qui, telle la France, ont la chance de disposer de nombreuses façades maritimes (en métropole et outre-mer). Afin de mesurer le potentiel des énergies renouvelables marines (EnRM), le président de l’Ifremer a lancé en mars 2007 un vaste exercice de prospective sur les EnRM à l’horizon 2030, en partenariat avec les principaux acteurs du monde maritime et avec l’appui méthodologique de Futuribles.
Denis Lacroix et Michel Paillard, qui faisaient partie du comité de pilotage de cet exercice, présentent ici les grandes lignes de cette réflexion prospective et les perspectives possibles des EnRM. Après un rappel des différentes énergies marines, ils exposent la méthode suivie et l’éventail des scénarios possibles retenus, ainsi que le potentiel des différentes technologies associées aux EnRM. Ils montrent ensuite dans quelle mesure les EnRM pourraient contribuer à l’offre énergétique française à l’horizon 2030, avant de développer un scénario  » normatif  » susceptible de servir d’axe stratégique à la politique énergétique française en matière d’EnRM (sur base d’une contribution d’environ 3 % au bouquet énergétique français en 2020).

#Océans #Prospective (étude de cas)