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Écologie, économie et recherche du bien-être

Cet article fait partie de la revue Futuribles n° 24, juin 1979

L’Europe retentit aujourd’hui de dissonances qui proviennent du changement profond auquel est soumise la révolution industrielle qui a absorbé deux siècles de son histoire. Cette révolution a été le point de repère d’une sédimentation à la fois longue et contrastée, fruit d’un cheminement philosophique autant que scientifique, technologique autant que politique et économique. Autant dire que la crise ressentie est profonde. Elle semble remettre en cause une révolution industrielle sur ce qu’elle propose de plus significatif : le développement du bien-être comporte des connotations qualitatives autant que quantitatives.

Cependant la définition qualitative de bien-être reste souvent basée sur des valeurs subjectives, d’une part difficiles à concilier entre elles, et d’autre part avec des exigences matérielles quantifiables. On oppose souvent aussi écologie à économie, sans trouver la voie qui permettrait de comprendre l’écologie pour ce qu’elle est véritablement : l’inspiration fondamentale de la nouvelle  » économie  » du monde post-industriel. Elle devient ainsi beaucoup plus que l’expression d’un phénomène d’avenir incertain, et elle peut constituer un élément-clé dans le déchiffrage et dans la préparation du monde de demain.

Futuribles présente ici un texte d’Orio Giarini, texte introductif à un rapport qui sera présenté au Club de Rome fin 1979, sous le titre :  » Dialogue sur la richesse et le bien-être « .

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