Revue

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Bibliographie n° 236

Cet article fait partie de la revue Futuribles n° 236, novembre 1998

Quelle richesse ! On la perçoit d’entrée de jeu, on s’en nourrit, on voudrait la distribuer. Pourquoi ? Parce que celui qui l’alimente, qui lui donne chair dans son livre, René Lenoir, aime son corps, sa faculté de sentir et de raisonner, son prochain, surtout lorsqu’il souffre. Il dit tout cela avec une simplicité d’allers et retours vibrants dans sa propre existence. On connaissait la chaleur humaine de l’ancien ministre des Affaires sociales, mais aussi sa modestie et son peu de goût à parler de lui-même. Avec la plume, le « devoir de réserve » qu’il s’imposait aussi pour sa personne, éclate en plus de quatre cents pages et nous sommes éblouis par ce jaillissement.