L’avenir a toujours été source d’inquiétude. Il a donc depuis longtemps donné lieu à une abondante littérature empruntant à des registres intellectuels et philosophiques différents Nous arguons volontiers que, avec le développement de la prospective « moderne », depuis une quarantaine d’années, un progrès décisif au plan des idées a été accompli qui se résume souvent par une phrase : « L’avenir ne se prévoit pas ; il se construit » (Maurice Blondel). L’objet des réflexions sur le futur ne saurait donc prétendre à autre chose qu’explorer ce qui peut advenir (l’anticipation des futurs possibles) au service de ce qui peut être fait (la construction d’un futur souhaitable ).
Pour une prospective politique
Cet article fait partie de la revue Futuribles n° 272, février 2002