Revue

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Bibliographie n° 62

Cet article fait partie de la revue Futuribles n° 62, janvier 1983

L’aide internationale n’a pas toujours bonne presse. Elle est accusée par certains courants radicaux et tiers mondistes de reproduire un modèle de domination qui contribue à appauvrir les pauvres et accentuer les inégalités. Elle est aussi accusée par certains courants conservateurs – qu’on appelle aussi «carriéristes» en France – d’inefficacité et de gaspillage. Exemples et contre exemples sont nombreux pour appuyer ou infirmer ces critiques. L’étude rétrospective réalisée par la Banque Mondiale, apporte à ce débat l’expérience de vingt ans de fonctionnement de l’IDA, l’Association Internationale pour le Développement. Cette filiale du groupe de la Banque Mondiale a été créée en 1960 pour aider au financement du développement des pays les plus pauvres, grâce à des prêts à des conditions très avantageuses : taux d’intérêt nul, maturité 50 ans. Au cours de ses vingt années de fonctionnement, l’IDA a financé 1302 projets de développement dans 78 pays, pour un montant de 27 milliards de dollars. Quel bilan peut-on tirer de cette expérience ?