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Les révolutions arabes et l’Union européenne

Cet article fait partie de la revue Futuribles n° 374, mai 2011

Le début de l’année 2011 a été marqué par une large vague de protestation des populations civiles contre leurs gouvernants dans de nombreux pays arabes (Égypte, Tunisie, Libye, Syrie, Yémen…). La plupart des régimes visés étaient (ou sont encore lorsqu’ils ne sont pas tombés) des régimes autoritaires très peu respectueux des droits de l’homme et des demandes de leur population. Néanmoins, leurs dirigeants avaient leur place dans la plupart des enceintes internationales officielles et comptaient comme interlocuteurs légitimes, y compris dans le cadre de l’Union européenne. Dès lors, quelles peuvent être les conséquences de ce « printemps arabe » sur les relations entre l’Europe et la rive sud de la Méditerranée ?

Telle est la question que pose ici Jean-François Drevet, dans sa tribune européenne. Après un rappel de la façon dont l’Union et les États membres coopéraient (notamment dans le domaine économique et celui de l’immigration) avec ces régimes déchus ou fragilisés, il montre les perspectives possibles d’évolution des relations euro-méditerranéennes. Il souligne en particulier les difficultés qui pourraient en découler en matière de politique d’élargissement de l’Union, d’approvisionnement en hydrocarbures, de gestion de l’immigration clandestine, ou encore s’agissant du conflit israélo-palestinien ou de la relation Union / Turquie.

#Pays arabes #Relations internationales #Union européenne