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Science et démocratie. À propos du nucléaire aux États-Unis

Cet article fait partie de la revue Futuribles n° 272, février 2002

Le texte qui suit, bien que de nature plus historique que prospective, traite d’un problème plus actuel que jamais puisqu’il s’agit du caractère plus ou moins démocratique des choix scientifiques et techniques, question qui revêt une importance croissante à mesure que ces choix sont de plus en plus lourds de conséquences pour l’avenir de notre planète.
Il s’agit, en l’occurrence, de la gestion des déchets nucléaires aux États-Unis et, plus généralement, des choix qui ont pu être opérés et des expérimentations qui ont été menées en secret, y compris pour des raisons stratégiques, en même temps que de l’existence d’une transparence qui, tôt ou tard, se révèle indispensable à la confiance du public.
Jean-Jacques Salomon, dont l’attention vis-à-vis de ces questions est sans relâche, s’appuie en l’occurrence, pour cette chronique, sur deux ouvrages qui révèlent aujourd’hui une politique fort ancienne et dont les détracteurs à l’époque furent réduits au silence. Il s’agit des livres d’Eileen Welsome, The Plutonium Files: America’s Secret Medical Experiments in the Cold War (New York : Delta, 2000) ; et de Gayle Greene, The Woman Who Knew Too Much (Ann Arbor : University of Michigan Press, 1999).

#Démocratie #Énergie nucléaire #États-Unis #Science