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L'avenir incertain des seniors. De la mutation espérée des fourmis en cigales et du vieil assisté oisif en stimulateur de société

Cet article fait partie de la revue Futuribles n° 233, juillet-août 1998

Aujourd’hui, les 50 ans ou plus (souvent désignés désormais par le terme de seniors) représentent pratiquement un tiers de la population française. Ils perçoivent à peu près 45 % des revenus et détiennent quelque 50 % du patrimoine net des ménages. « Leur montée en puissance, depuis quinze ans, est incontestable » même s’ils n’ont pas – comme certains l’anticipaient – foncièrement suscité une dynamique sociale nouvelle. Leur nombre et leur proportion dans la population totale sont destinés à croître. Mais cette augmentation de leur poids démographique n’est point une condition suffisante, affirme Alain Parant, pour croire que le marché qu’ils représentent sera l’eldorado de demain. Beaucoup d’incertitudes subsistent sur l’avenir des revenus de cette population dont les comportements au sein de la société de demain pourraient être forts différents de ce qu’ils furent jusqu’à présent.
H.J.

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