La protection de l’environnement contre les pollutions industrielles constitue aujourd’hui une exigence sociale. Mais elle entraîne un surcoût que les industriels, notamment en période de crise économique, peuvent ressentir comme excessif. Claude-Emmanuel Trink nous livre ici une évaluation du coût économique de la lutte contre la pollution en soulignant que l’ensemble des dépenses d’environnement engagées en France en 1978 ne représente que 1 % du PIB.
Après avoir distingué les mesures de prévention des mesures de réparation, il dresse un bilan des dépenses engagées et des résultats obtenus par principaux domaines (air, eau, bruit…) et suivant différentes branches industrielles.
Estimant enfin que le coût des dommages entraîné par la pollution est quatre fois plus élevé que le montant des dépenses consacrées à la protection de l’environnement, il met le doigt sur l’utilité d’une politique vigoureuse usant de mécanismes réglementaires plus efficaces et cependant compatibles avec les impératifs de l’industrie.
