Il est communément admis que l’endettement des ménages en France connaîtrait un développement excessif. En réalité, nous dit François Eck1, la situation présente est très contrastée. Á côté d’un fort accroissement des concours bancaires aux particuliers, qui accompagne le développement soutenu des transactions immobilières, on observe de manière quelque peu paradoxale un niveau de crédit à la consommation réduit et en croissance ralentie. Bien plus, affirme l’auteur de cette note, on peut considérer que cette relative faiblesse a un effet direct sur le taux de croissance qui, autrement, pourrait être durablement plus élevé. Des politiques adaptées mises en oeuvre à cette fin pourraient donc avoir, à terme, un impact non négligeable sur les performances enregistrées par l’économie française.