Revue

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Le confort des logements s’améliore, mais beaucoup reste à faire

En France, le confort des logements s’est amélioré dans les années récentes, selon l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Entre 2007 et 2019, la part de logements auxquels il manque soit l’eau chaude courante, soit des toilettes, soit une douche est passée de 1,9 % à 0,9 % [1]. La part des habitations n’ayant ni chauffage central ni chauffage électrique a diminué de 6,1 % à 3,9 % et celle des logements particulièrement humides, de 13,4 % à 11,4 %.

Les critères du manque de confort des logements en France (en % des personnes concernées)

Source : INSEE.

Ces données poursuivent une tendance de longue période d’amélioration du confort de base en France. L’élévation de la part des dépenses de logement dans le budget des ménages représente un sacrifice important qui, pour partie, se retrouve dans le portefeuille des bailleurs (pour les locataires) mais se traduit aussi par un meilleur confort de vie.

Ces évolutions ne signifient pas que tout va pour le mieux dans le domaine, comme le répètent d’année en année les rapports sur le sujet de la Fondation Abbé Pierre. D’abord, parce que le nombre de personnes extrêmement mal logées, même s&r...